Réflexions | Un jour ... j'ai décidé de foutre le feu à ma liste de vie !

By mai 28, 2019 ,





Certains d'entres vous le savent : je suis dingue de listes. J'en fais pour tout, tout le temps : la liste des choses à faire dans la journée, la listes des courses, la liste des livres à lire, des films à voir, des séries à télécharger, la liste des idées cadeaux ... j'ai aussi ma bucket list pour l'année - 12 choses à faire durant l'année en cours - plus celle qui récapitule tout ce qu'on n'a pas fait sur les précédentes ...

De fait, j'avais aussi une liste très précise des choses qui détermineraient si ma vie était une réussite ou un fiasco. Seulement, ma vie est plutôt du genre à penser "out of the box" si bien que je ne parviens à en cocher aucune, ou si peu.

Pour moi qui suis de nature conformiste (on ne peut clairement pas être parfait) - et profondément admirative de tout ces gens qui éclairent le monde de leur vision novatrice -  vous pensez bien que ma vie et moi on a eu des périodes tendues où on ne se comprenait vraiment pas. Jusqu'au jour où je me suis dis que ce n'était peut-être pas si grave de ne pas réussir à cocher les cases de ma vie parfaite.

Explications !

Le double tranchant de la liste de vie. 

La désillusion entre les intentions et la réalité. 

Quand j'ai commencé à faire ma liste de vie, c'était surtout pour ne rien regretter plus tard et de me donner l'énergie nécessaire pour atteindre mes objectifs. Bref, je voulais tout simplement devenir l'actrice de ma propre vie et ne pas la vivre passivement. 

Je me suis donc mise à faire une liste de ce qui, selon moi, constituait une vie réussie et à vouloir cocher toutes les cases : aller dans telle ou telle école, obtenir un bon travail, se marier, acheter une maison, un break, un chien, parcourir la planète, devenir écolo, s'investir dans une association, avoir des enfants, des petits-enfants…

Seulement, comme je l'ai dis plus haut, ma vie est un peu revêche et met régulièrement sur mon chemin des événements ou des situations qui rendent la réalisation de la majeur partie de ces objectifs impossible. Les deux plus gros pied de nez qu'elle m'a fait jusqu'à présent sont quand même une satanée maladie chronique invalidante et un parcours professionnel "atypique" (j'aurais pu dire chaotique mais soyons optimistes). # maviecettegrandecomique 

Bref, quand je regarde cette liste, je me dis que les choses n'avancent vraiment pas et que rien ne va comme cela devrait aller. Je n'ai pas encore un travail stable, je ne suis pas mariée, je n'ai pas acheté ma maison, je n'ai ni break, ni chien, ni gamin, je suis écolo premier level (et il m'en reste un paquet avant d'atteindre un niveau acceptable) et je n'ai pas beaucoup voyagé hors de France ... Ma vie est totalement pourrie si je la compare à cette liste.

Les petits bilans du soir, ou comment broyer du noir. 

Et puis, parfois le soir, quand l'insomnie guette, je jette un regard sur ma vie et la sentence est toujours la même. Cette petite analyse se conclut toujours par "c'est tout ?" souvent suivi de " purée, mais tu vas avoir 29 piges et c'est tout ce que tu as fais en presque trente années de vie sur terre ? Mais va falloir se bouger un peu, ma cocotte, sinon tu vas être un vieux pruneau rabougri qui n'aura rien à raconter à ses copines de tricot " ( ça c'est quand je suis optimiste, le coup est plus rude si je me dis que je pourrais très bien mourir dans un accident le lendemain ..).

Parfois, je me dis que j'ai perdu mon temps. La chance que j'ai d'être en vie. Que j'aurais dû faire autre chose que toutes ces choses qui me pesaient. Ces emplois qui ne me correspondaient pas, ces diplômes qui ne me servent plus, tout ce temps perdu à me forcer à faire du sport en salle alors que j'ai juste besoin de nature et d'air pur, à faire des régimes alors que pour moi la vie doit être synonyme de volupté, de partage, de gourmandise, tout ce temps à m'accrocher à des choses qui me plaisaient dans le passé mais qui ne me faisaient plus vibrer, tout ceci par peur de perdre ce qui me définissait .... 

Les exemples sont infinis et je sais que vous en avez vous aussi plein vos tiroirs. Parce qu' il est vraiment facile de regarder sa vie et dire “c’est tout ? ”.


Le syndrome du vilain petit canard et moi. 

Ce besoin récurent de me situer par rapport aux autres. 

Finalement, je me suis dis que tout ceci était totalement contre productif. A la base, cela devait surtout m'aider à vivre la vie que j'avais choisi. Pas être une occasion supplémentaire de me torturer et de me culpabiliser parce que je n'avais pas fait si, ça et ça.

C'est là que je me suis rendue compte qu'il est bien difficile d'être en marge de la société et de sortir de ce moule qui dit que l'on doit se marier, avoir un CDI, 2.3 marmots et attendre toute l’année les vacances d’été pour s'évader. Et que le problème dans tout ça, c'était qu'à force de vouloir ne pas vouloir être en marge, je ne savais même plus ce que c'était vraiment - pour moi- d'avoir une vie réussie. J'étais tout bonnement incapable de m'affranchir du déterminisme social et culturel pour trouver mon propre chemin vers mes rêves !

Il faut dire que toute ma vie, j’ai eu ce sentiment d’être inadaptée, de ne pas bien me couler dans le moule. Il faut dire que je cumule les particularités. Enfant précoce, multipotentialiste, hypersensible, slasheuse et bien d'autres choses encore qui m'ont valu d'être mise de côté ...

Bref, ressembler aux autres, être assimilée par un groupe, être acceptée, à toujours été  un de mes principaux objectifs - sinon le seul. Quitte à m’effacer ou à me sur-adapter pour y parvenir. J'étais déjà assez à la marge comme ça, pas la peine d'en rajouter avec des choix de vie excentriques, me chuchotait ma petite voix. Ce qui est à mourir de rire puisque ces choix de vie que je jugeais trop originaux pour moi ce sont finalement imposés d'eux-même. # maviecettegrandecomiquebis

Du coup, ma liste de vie avec ses objectifs précis, méthodiques et mortellement classiques, c'était juste le moyen parfait de voir si je n'étais pas complètement entrain de partir à vaut l'eau. Mon seul garde-fou pour ne pas être définitivement étiquetée "socialement inadaptée" ou "utopiste de service". Parce que c'est bien connu, les gens vous pardonnent plus facilement vos choix de vie "originaux" si vous respectez la majeur partie des codes actuels ... Quand on devient un cumulard comme moi (surtout avec le combo sans job-sans enfants), ça devient franchement compliqué.

Il faut bien avouer que la société moderne est une vraie championne quand il s'agit de gommer les individualités. Lorsqu’on y réfléchit bien, le monde nous force à entrer dans des cases. Quel que soit le domaine. Parce que ça rassure. La société craint notre individualisme et tente de nous imposer une pensée conventionnelle, conformiste, classique…Parce qu'il est bien plus facile de rejeter, discréditer, ridiculiser ce qui est "out of the box" que d'y voir une opportunité d'aller dans le bon sens.

A lire aussi : Arrêtons de mettre les gens dans des cases ! Le coup de gueule de Megan que j'ai adoré ! 

Finalement, je me suis rendue compte que les 3/4 de ma liste était faite en fonction des autres et non pas pour moi-même. Et que si je me conformais à cette fichue liste c'était aussi par habitude, par facilité ou par paresse. C'est bien le problème quand nous commençons à voir les choses uniquement comme des réalisations plutôt que des expériences merveilleuses. La vie devient alors une interminable liste de choses à faire avec des éléments que nous essayons de rayer.

La vie, cette succession de choix mais pas que ... 


Je ne sais plus qui disait "Ta vie est le résultat des choix que tu fais. Si tu n'aimes pas ta vie, alors fais de meilleurs choix". Je suis entièrement d'accord sur le fond et c'est pour cela que je m'applique à faire mes choix en conscience.

Mais ce n'est pas tout. Bien sûr que ce n'est pas tout. Parce que cette foutue liste de cases à cocher ne parle pas de toutes les superbes expériences que j'ai vécu. Alors que c'est quand nous commençons à voir nos vies à travers le prisme des expériences (par opposition aux réalisations), qu'elle devient plus riche et épanouissante.

Elle ne parle pas de tout ces bons moments en famille, De la construction de mon couple. De mon cheminement sur la voie bouddhique. Du jour où j'ai porté un boa sur mes épaules et un caméléon sur mon bras. De mon initiation aux médecines naturelles. De ma traversée du désert marocain en 4*4. De ma ballade en bateau dans le golf du Morbihan. De cette folle après-midi à faire de la fauconnerie. De ma participation à un blogzine. De mon repas d'anniversaire dans un wagon de l'Orient express. De la création de mon entreprise.De toutes ces formidables rencontres que j'ai faites. De ma volonté de transformer mon jardin en refuge pour la bio-diversité. De mon choix de restaurer notre maison de famille. De mes engagements et de mes combats au quotidien.

La liste de mes expériences est bien plus longue que celles des choses à cocher sur mon "Cv " de la vie parfaite. Pourtant, quand j'ai le blues, ce n'est pas la liste de mes expériences que je regarde, mais ma liste de vie. Et bien, cela va dorénavant changer. Parce que mes expériences sont inestimables et beaucoup plus ... révélatrices de ce que je suis au fond de moi, que cette caricature de vie réussie à laquelle j'essaie d'adhérer sans succès depuis des années.


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M'assumer et être moi, dans et en dehors des cases. 

Depuis j'ai appris que près de la moitié de la population française souffre de désalignement. Ce sentiment diffus d'insatisfaction chronique. Et que cela touche avant tout des gens qui ont la vie parfaite dont je m'évertuais à cocher les cases : métier, famille, maison, tout semble aller pour le mieux, selon ce très cher conformisme social, mais ils ont quand même l'impression que leur existence est vide de sens et sans aucun intérêt.

Ce fut un premier coup d'arrêt dans mon combat pour la vie parfaite. Alors comme ça ; un couple stable, une famille, un belle maison, un métier sympa et un bon salaire ne vont pas forcément de paire avec notre épanouissement ?

Avant, je ne savais pas pourquoi j'étais ici. Quel était mon but dans la vie. Je ne le connais toujours pas exactement mais je trouve que mes désirs s'affinent et se précisent au fil du temps. Aujourd'hui j'ai même réussi à formuler une "mission de vie". Avant, je me sentais perdue dans ce monde complètement fou. C'est encore très souvent le cas mais je sais dorénavant que l'important est de commencer à cheminer vers ce qui est bon pour soi et de savoir qu'on avance vers cela, quoi qu'il se passe.

Quand je regarde en arrière, je me dis que ma vie est un joyeux désordre d’événements divers sans lien les uns avec les autres ... mais ce n'est pas tout à fait exact. Plus le temps passe, plus je vois les fils qui les relient.

Je connais maintenant les mots clés de ma vie.

Ouverture. Coopération. Equipe. Compassion.

Je sais aussi que mon aspiration profonde est complètement antinomique avec les marqueurs de réussite de la société actuelle. Parce que ce n'est pas quantifiable ou mesurable. Parce que je suis la seule en mesure de savoir si les décisions que je prends sont en adéquation avec cet idéal. Parce que celui ci ne se mesure pas avec la marque de ma voiture, avec les enfants que j'aurais ou que je n'aurais pas, par le nombre de pays que j'ai visité ou par la paye que je touche à la fin du mois. Mon idéal de vie est aussi hors case que moi.

Finalement, j'étais bien entrain de me tricoter une vie.
Une vie qui ne tiens pas dans six cases sur une feuille.
Et c'est très bien comme ça.

Conclusion 


Et s’il n'y avait pas une seule liste pour définir une vie réussie ? Et s'il suffisait simplement d'être soi ? Parfois dans les cases, parfois non. Et si finalement la véritable réussite, c''était de faire ce qui a du sens pour nous, ce qui nous rend heureux ? Si c’était simplement cela qui faisait de nous quelqu’un de bien ...et que cela suffisait ?

Finalement, je me dis que ce qui m'agace le plus dans cette histoire, ce n'est finalement pas d'être hors des cases mais plutôt de devoir me justifier. Devoir disserter pendant des heures et en 3 parties (thèse / antithèse / synthèse, on sort jamais vraiment de la cour d'école, en fait) pour démontrer aux personnes qui n'adhèrent pas à mes choix de vie, pourquoi ce n’est pas si bête que ça finalement. Ou moins bien ou inutile ou étrange ou égoïste .. (et je pourrais continuer encore longtemps comme ça).

Il y a autant de vies réussies que d'individus. Chacune est valable et aucune ne se ressemble. Qu'il s'agisse d'avoir des millions sur un compte bancaire pour aider les associations et changer le monde, d' avoir une grande maison et beaucoup d'enfants ou de s'engager pour faire croître une action qui nous tient à coeur, chacun de nous à des aspirations différentes. Le plus important,ce n'est peut-être pas "quoi" accomplir dans sa vie mais plutôt ce que ce "quoi" nous permette de nous sentir pleinement vivant ! 

Je sais aujourd'hui que rien n'arrive par hasard et que même si j'en connais pas tous les tenants et les aboutissants, il y a bien une mission, un but, un plan qui m'attend ... et c'est bien le mélange unique de mes compétences, de mes expériences, de mes connaissances et  ma façon de voir les choses qui le définissent. 


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11 Comments

  1. Je pense qu'il y a réussir DANS LA VIE et réussir SA VIE. La première injonction est basée sur la norme: boulot, époux/épouse, enfants, maison-garage, chien et la deuxième, sur ce qu'il te faut à toi, personnellement et individuellement, dans la vie pour la considérer comme réussie. Le challenge réside dans le fait de faire le tri entre ce qu'on a reçu comme héritage, comme formatage et ce qu'on veut vraiment, pour nous.

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    1. Tout à fait ! Je n'avais jamais fait cette nuance dans mes réflexions ! Très intéressant du coup, car cela nuance bien les choses :)

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  2. Je pense que de façon directe ou indirecte on a tous très envie d'être dans des cases bien définies, pour pouvoir se situer, se définir. Après, selon notre tempérament, on prends des décisions différentes. Par exemple, tout le monde veut un foyer. C'est normal. Mais certains auront une maison, d'autres un appart' sur le toit de la ville, d'autres vivront sur une péniche, dans une cabane, dans un van aménagé … mais ça reste un foyer. Tout le monde veut une famille mais pour certains ça sera un papa, une maman, des enfants pour d'autres deux mamans avec un enfant, pour d'autres un couple et des animaux .. mais ça reste une famille et ainsi de suite. L'intention de départ est la même seule la forme change ! :)

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    1. Mais oui ! Rien que pour se présenter quand on rencontre de nouvelles personnes ! En gros, c'est toujours : nom - âge - situation pro - situation familiale ! Maintenant, je fais des pieds de nez, mais ça m'a souvent mis mal à l'aise … Oui bonjour, j'ai 29 ans, je suis au chômage longue durée, j'ai pas de gamins, je suis pas mariée et je souffre d'un handicap invisible #payetavie hahem … J'aime bien ton raisonnement sur l'intention et la forme qui change si seulement tout le monde pouvait penser pareil ! :)

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  3. Super article. J'ai particulièrement aimé : Finalement, je me dis que ce qui m'agace le plus dans cette histoire, ce n'est finalement pas d'être hors des cases mais plutôt de devoir me justifier. Devoir disserter pendant des heures et en 3 parties (thèse / antithèse / synthèse, on sort jamais vraiment de la cour d'école, en fait) pour démontrer aux personnes qui n'adhèrent pas à mes choix de vie, pourquoi ce n’est pas si bête que ça finalement. Ou moins bien ou inutile ou étrange ou égoïste .. (et je pourrais continuer encore longtemps comme ça).

    Je ressens la même chose. Je fais beaucoup de choses, et ça me saoule de devoir me justifier ou essayer des regards interrogateurs. c'est pas méchant, mais des fois, je trouve que les autres sont à côté de la plaque "pourquoi tu refuses ce CDI ? tu fais quoi ? pourquoi si pourquoi ça ? " alors que je me pose pas du tout de question sur leur vie...

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    1. Que fais-tu donc de beau ? Moi ça m'intéresse ! :)
      Ahaha le fameux CDI ! Oui, les gens ont tendance à te regarder avec des yeux ronds quand tu fais des choix "hors pistes" concernant le travail ! Mais il faut dire que le contexte aide pas. Le CDI c'est quand même un truc rare en ce moment (et une certaine sécurité) du coup les gens ont du mal à comprendre … PS : moi parfois, j'avoue je me pose des questions sur les choix de vie de certaines personnes, mais du coup, je préfère en parler ! Comprendre leur point de vue, échanger et tout ça .. déjà ça aide à ne pas juger quand tu cernes les motivations et puis … C'est super enrichissant !

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  4. Je n’ai jamais compris ce besoin d’entrer dans une seule case en fait. Pourquoi ne pas juste laisser les personnes être ce qu’elles sont, même si elles rentrent dans plusieurs casses? Pourquoi une personne qui entre dans telle case serait forcément mieux qu’une personne qui y rentre pas? La diversité est une richesse ! Regarde moi, j'ai un boulot classique ( opticienne, c'est pas le job qui fait rêver les jeunes haha), mais je suis aussi peintre sur porcelaine, trekkiste à vélo, passionnée de perroquets, gaga de mes chiens … et ça me rend bien plus intéressante, je crois, que de savoir quelle bagnole je conduis, si je suis mariée, si j'ai des gosses …

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    1. La question à la limite ce n'est pas d'être dans plusieurs cases. C'est de ne rentrer dans aucune case … Ou en tout cas, pas celles que notre société ultra normative à définie comme référence. On est bien d'accord, toutes ces facettes de toi sont juste dingues héhé ! C'est quand ton prochain voyage d'ailleurs ? :p

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  5. Ton article m'a beaucoup touchée, car je me retrouve vraiment dans tes mots. On vit dans une société de normes, où l'on est sans cesse comparé auxdites normes. Si tu ne réponds pas à ceux-ci, tu es exclu(e). L'individualisme est absolument mort. Je pense aussi qu'on se rattache à ces objectifs pour se rassurer, pour se dire "J'ai réussi", qu'on nous formate à penser que le bonheur, c'est élitiste. Toujours atteindre le prochain niveau. Mais être épanoui, est-ce vraiment ça ? Une liste de courses ? ...
    Du fait que nous sommes tous différents, tout à chacun à son concept du bonheur et du bien-être, chacun à ses piliers sur lesquels il veut fonder sa vie. Certains ça sera l'amour, ou l'amitié, ou les enfants, ou les chiens... D'autres voudront se lancer dans des actions humanitaires, d'autres dans le tricot, dans la lecture, dans le dessin ... Il est hyper important je pense qu'on arrête de vouloir réprimer nos voix intérieurs et qu'on accepte qu'il n'y a pas un "bien pour tous", en ce qui s'agit de réussir sa vie - sa mission de vie.

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    1. Je trouve aussi que le problème avec tout ça, c'est qu'on n'est plus foutu de réfléchir par soi-même. Franchement, si j'essaye de ne pas me référer aux normes qu'on me rabâche depuis petite, j'ai bien du mal à cerner ce que je veux faire de ma vie. C'est le vide dans ma tête !

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  6. Je me demande bien pourquoi on est si nombreuses à vouloir cocher "les bonnes cases" qui définissent une "vie normale" !
    Tu as bien raison de reprendre ta vie en main en acceptant que tu n'entreras probablement jamais dans ces cases... Il y a sûrement plein d'autres belles expériences qui t'attendent :)

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