Réflexions | Un jour ... je me libérerais de mon syndrome de l'imposteur.

By février 19, 2019 ,


Vous arrive-t-il de douter de vos compétences ? De ne pas vous sentir légitime vis à vis de votre succès ? Bienvenue dans le royaume des imposteurs ! 


Fan inconditionnelle de Matthieu Dardaillon , puisque c'est lui qui m'a donné envie d'avoir un job à impact, je lis actuellement son ouvrage " Activez vos talents, ils peuvent changer le monde". En lisant livre, j'ai appris que je faisais partie des idéalistes, ces personnes qui ont trouvé comment être utile aux autres à partir de leur passion mais qui n'arrivent pas à en vivre convenablement (un sujet que j'aborderais certainement dans un prochain article), mais aussi que je fais partie de la catégorie des imposteurs. Ceux qui ne se sentent pas légitimes dans leur travail. 

Envie d'en savoir plus sur le parcours de Matthieu ? Lisez son profil sur les Crapauds Fous

Et c'est de cela que j'aimerais vous parler aujourd'hui puisque c'est une problématique qui touche pas mal de personnes, à des degrés divers et variés. Il semblerait, en effet, que 60 à 70% des personnes douteraient, à un moment ou à un autre de leur carrière, de la réalité ou de la légitimité de leurs succès.

La découverte de mon syndrome de l'imposteur. 


Je l'ai découvert au hasard d'une lecture, comme souvent. En effet, c'est lorsque je lisais " Trouver son Ikigaï "de Christie Vanbremeersh que je me suis rendue compte que quelque chose clochait. J'ai adoré ce livre.  Sauf qu'un chapitre m'a posé (et me pose encore) beaucoup de problème. A un moment donné, Christie insiste sur le fait qu'il faut bien choisir ce que l'on donne et ce que l'on vend. Faire la part des choses entre les deux types de contributions. Car cela ne répond ni aux mêmes besoins psychologiques ni aux mêmes mécanismes. On vend son travail, on offre son temps, un conseil, une idée, une ressource ...Pour pouvoir donner joyeusement et vendre sans culpabilité (je cite). Et pouvoir vendre, quand on décide d'entreprendre, c'est quand même un sacré avantage ...

Ok. D'accord. Pas de soucis, ai-je pensé. Je vais lister ce que je peux offrir et ce que je pourrais vendre.

Et là, syndrome de la page blanche. 

Pourquoi ? Parce que, pour moi, tout ce que je créé, fait, fabrique, propose ... devrait être gratuit. Si l'argent ne gouvernait pas le monde, alors j'offrirais tout ce que je peux. Je ne me ferais jamais payer pour quoi que ce soit. Forcément, cette idée m'a perturbée. Pourquoi je ne pourrais pas faire d'argent avec mes talents ? C'est là que mon idéalisme rentre en scène mais pas seulement. Bien sûr, le sentiment d'avoir œuvré à changer les choses, en inspirant les gens, en leur faisant découvrir d'autres alternatives aux modèles existants, d'avoir mis en lumière tout ces acteurs du changement qui font évoluer la société dans le bon sens ... est déjà une gratification suffisante pour moi . 

Ceci dit, ce refus de mettre un prix sur mes compétences ne cachait-il pas autre chose ? 

J'ai donc décidé que je devais creuser un peu plus la question.  Et c'est là que je suis tombée sur mon syndrome de l'imposteur. Pour la faire courte : j'ai du mal à me faire payer et à définir mes tarifs parce que je fais n'a pas, soit disant, assez de valeur. Ce n'est pas assez bien. Cela n'a pas assez de valeur parce que je ne me sens pas légitime dans ce que je fais et si je ne me sens pas légitime, alors cela veut dire qu'il y en a qui font mieux ailleurs, et si y en a qui font mieux ailleurs, je ne vois pas pourquoi on me paierai. 

#moncerveaucetextrêmiste





L'autodidaxie, le plus beau chemin vers l' illégitimité. 


A l'origine de tout ceci il y a bien sûr mon autodidaxie. Depuis toujours, j’apprécie d'apprendre par mes propres moyens, sans la contrainte et la pression du système scolaire. Ce que je souhaite faire aujourd’hui résulte donc ce que j’ai appris au travers des livres, internet, de mon expérience de blogueuse ... En tant qu'autodidacte, je n'ai donc aucun indicateur pour mesurer la valeur de mon travail ou mon efficacité, contrairement à des personnes qui auraient suivi un cursus classique où leurs notes les auraient aider à se situer. J'ai l'impression constante d'avoir des lacunes, quelque soit mes efforts pour les combler. De plus, le diplôme prime toujours plus que les compétences en France, et le cursus scolaire ou universitaire reste toujours le garant de notre légitimité au poste que l’on occupe.Pour moi, une personne qui a étudié un domaine durant une période plus ou moins longue de sa vie est forcément bien placé pour en parler. Il est donc normal qu'on ne me prenne absolument pas au sérieux. 

Le multipotentialisme, l'autre frein à ma crédibilité. 


Nous vivons dans un monde d' "experts". De plus en plus de personnes sont spécialisées, ont accumulé une expérience et des connaissances dans un domaine précis et le revendiquent. Certains sont vraiment très pointus.Quand je vois certains rédacteurs web qui ont des masters ou des doubles cursus, je me dis que je n'ai vraiment pas le profil. Que je ne suis pas du tout crédible. Mon souci,si s'en est vraiment un, c'est qu'en tant que multipotentialiste, je ne serais jamais une experte. J'ai beaucoup de passions, de centres d'intérêts (qui ont un fil rouge malgré tout et qui m'ont aidé à construire mon projet d'entreprise à impact) mais pour moi, rien de ce que j'aime n'est assez solide ni assez approfondi pour constituer une voie viable ou pour m'imposer face à ces poids lourds du secteur.

Apprendre à se sentir légitime. 


La légitimité, un concept subjectif. 



Voilà les deux principales causes que j'estime être à l'origine de mon sentiment d'illégitimité. 

Il y a de quoi me direz-vous quand on sait que la légitimité est avant tout un consensus autour d'une personne affirmant qu'elle a les compétences, les qualités et l'expérience requise pour un poste donné. Mais depuis, je me suis bien rendue compte que la légitimité, c'est sans doute très subjectif. Chacun peut bien y mettre ce qu'il veut derrière ce mot. D'ailleurs, je ne compte plus le nombre de fois où je lis " je ne suis pas la ou le plus légitime à ..." , ce à quoi je rétorque mentalement " mais si !". Parce que de mon point de vue, cette personne EST légitime. 

Alors, est-ce que la légitimité n'est qu'une vue de l'esprit ? Un ressenti subjectif ? Un concept bien fumeux fait pour nous compliquer la vie ? Une bonne excuse pour ne pas affronter nos peurs ?

Revenons un peu en arrière. J'affirme ne pas me sentir légitime car je n'ai pas de diplôme. La solution logique serait donc de faire une formation, ce qui me sortirait de mon autodidaxie. Pourtant ce syndrome touche aussi des personnes très diplômées. Ensuite, mon mutlipotentialisme. Cela fait également longtemps que j'ai compris que le problème ne venait pas du fait que je ne suis pas une spécialiste, certains multipot' s'en sortent merveilleusement bien. Comme Emilie Wapnik, qui est compositrice, web designer, cinéaste, écrivaine , étudiante en droit et entrepreneur, oui rien que ça ! 

Découvrez la conférence TED d'Emilie sur les multipotentialistes !  


Les autres critères de la légitimité. 


 La passion. 


C'est aussi un critère de légitimité selon moi. Ne dit pas qu'un homme passionné par son travail n'a pas le sentiment de travailler ? Quand on est passionné par quelque chose, on s'intéresse à tout ces aspects et on peut rapidement devenir fin connaisseur du sujet en question.De plus, la passion fait rapidement oublier les contraintes d'une activité. Dans certains cas, elles s'effacent même complètement. C'est le cas de mon homme avec le vélo, par exemple. Qu'il neige, pleuve ou vente, il ferra sa sacro-sainte sortie du dimanche. Il restera debout tard dans la nuit pour remplacer une chaîne défectueuse ou se lèvera aux aurores pour nettoyer les sentiers.Si demain il me dit qu'il lance une activité annexe de réparation de vélo ou de guide VTT, je ne douterais pas un seul instant de sa légitimité à ce sujet. Et moi je suis passionnée par tout ce qui touche à la communication, à la publicité et au marketing digital. Cela me donne une énergie inépuisable. Une curiosité insatiable. Cela me pousse à apprendre, à me tenir informer, à aller au fond des choses. N'est-ce pas préférable à celui qui s'appuie sur la légitimité que lui confère d'office son diplôme ou pire celui qui exerce son métier comme un rat racer, un salarié qui subit son job ? 


Le mode de vie.


C'est le cas de ma kiné, qui est kiné (je sais que je vous embouche un coin avec cette révélation !)  mais aussi prof de pilates et de yoga aérien ainsi que distributrice d'une marque de vêtements carewear. Elle enseigne aussi le massage à l'école. Pour moi, elle est parfaitement légitime dans toutes ces activités parce qu'elles sont cohérentes entre elles et motivées par un unique but : le bien-être.D'ailleurs, elle est triplement légitime à mes yeux puisqu'elle a des compétences sanctionnées par un diplôme, qu'elle est passionnée et qu'elle a le mode de vie qui va avec. Dans cette optique, je pourrais aussi parler des blogueuses. De mon point de vue , certaines d'entres elles sont légitimes à parler de certains sujets parce qu'elles le vivent au quotidien ! C'est pourquoi j'aime beaucoup lire des blogs d'entrepreneuses. Certaines d'entres elles n'ont strictement aucune formation dans le domaine où elles se sont lancées. Elles se contentent simplement de croire en elle-même, en leurs idées, en leur projet. Je pense à Laure Jouteau,  à Lyvia Cairo mais il y a foule d'exemples partout sur le net. C'est également le cas des personnes ayant des modes de vie "atypique" ou qui ont des projets hors-normes. 

L'expérience.


Personnellement, je n'aurais aucun mal à accorder du crédit à une personne qui donne des conseils pour faire un tour du monde si en elle en déjà fait un, voir même plusieurs. L'expérience donne aussi de la légitimité.  Entre nous, quand je regarde le profil ou le parcours professionnel d'une personne, je commence que très rarement par les diplômes. Je suis beaucoup plus intéressée par son histoire et surtout parce qu'elle a fait ! Ses réalisations. Je furette dans les portfolios, je creuse du côté des engagements, j'admire les créations, je lis les témoignages clients ... Pour moi, qu'importe la manière dont ils ont acquis leurs compétences, c'est ce qu'ils en font qui a de la valeur à mes yeux.

 Et je ne suis pas capable d'appliquer ce concept à moi-même, la bonne blague !

#moncerveaucesalefourbe 

La reconnaissance. 


Enfin, le dernier critère qui m'est venu à l'esprit, c'est tout simplement la reconnaissance des autres. Quand la société reconnait et valide ce qu'on fait, quand elle le met en avant, quand les gens sont contents de vos réalisations, de vos prestations, au bout d'un moment, on devient fatalement légitime sur le sujet. Pour un entrepreneur, la plus belle des légitimité, c'est bien celle qui vient des clients. De leur satisfaction. De leurs retours enthousiastes. Cela veut dire qu'ils avaient un besoin qu'on a entendu, compris et résolu ! Et qu'on n'est donc en soit pas si mauvais dans notre job, ni d'une incompétence crasse. De ce côté là, je devrais commencer à prendre confiance. Tous mes retours clients étaient très bons. On a même porté un toast à mon travail. Et le succès du blog devrait me conforter dans mes choix ... Nous verrons bien ! 

Conclusion 


L'idéal, pour moi, c'est de cumuler le tout. Mais peut-être que ce qui nous rend légitime à faire quelque chose, ce n'est ni un diplôme, ni une passion, ni un mode de vie, ni la reconnaissance des autres ...

Peut-être qu'il suffit simplement d’avoir le courage de ses convictions.De croire en son potentiel. Peut-être que je n'ai pas besoin (et vous non plus !) de plus de diplômes, de compétences.Peut-être qu'être soi suffit. Peut-être que nous sommes déjà plus légitime que ce que nous pensons. Peut-être que nous sommes non pas à la recherche du conseil de plus, de l’information de plus mais plutôt d'une autorisation à être enfin nous-même. Peut-être que derrière les questions de légitimité se cache tout simplement une peur d'exister pour ce que nous sommes.

Peut-être que pour cesser de souffrir du syndrome de l'imposteur, il suffit simplement d'arrêter de douter de nos capacités, de garder confiance en nous et de passer à l'action. 

Finalement, je crois que je vais plutôt relire encore et encore - histoire de le graver dans mon cerveau - le chapitre où Christie nous incite à "Assumer notre style", sous peine de perdre notre santé mentale.

Car finalement, il n'y a qu'en assumant et en proclamant notre style singulier que nous devenons légitime, non ?

Si vous avez des questions, remarques ou suggestions, n'hésitez pas à m'en faire part dans les commentaires.



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11 Comments

  1. Bon billet ! C'est un point de vue intéressant ;)
    Personnellement quand je me mets à douter de ma légitimité pour un projet quelconque je me souviens de cette citation qui dit " Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire !" et ça me rebooste suffisamment pour surmonter la situation qui me fait douter !

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    1. J'aime beaucoup cette citation également ! ;)

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  2. Article hyper complet, super intéressant, qui fait réfléchir ... Tu as fait mouche ! Je le trouve excellent, vraiment. Bravo. (je l'ai lu 3 fois, et j'y ai réfléchi longtemps ces derniers jours)

    J'ai tellement à dire sur le sujet. Nous avons des façons de penser et de vivre ces sentiments très similaires, je me suis reconnue dans beaucoup de tes phrases.

    1. Moi aussi, si je le pouvais, je donnerai tout, car je suis une idéaliste. Je suis donc toujours surprise quand je vois les autres faire payer leurs E-book et autres. Pour moi, l'argent n'a rien à faire avec l'aide aux autres. Mais je me soigne, notamment grâce à un chapitre spécifiquement sur ce sujet du lire "Conversations avec Dieu - Vol.1". Ce chapitre fait partie de ceux qui m'ont le plus ébranlée. Je te le recommande, si tu ne l'as pas lu : ça alimentera ta réflexion et ta façon d'être idéaliste.

    En plus, il évoque grandement la passion comme critère de légitimité. En fait, la majorité des gens passionnés se font moins bien payés que les autres. Pourquoi ? Justement parce qu'ils n'ont pas l'impression de travailler, de fournir un effort. Ils aiment leur travail, comment pourraient-ils demander une plus forte rétribution ? Ces gens-là sont du pain béni pour les entreprises et j'en fais partie. Je culpabilise du salaire que je touche car je ne me sens jamais bosser ! Pourtant mon salaire est loin d'être mirobolant.
    J'y réfléchis beaucoup ces dernières semaines, ça me travaille !

    2. Je suis aussi une autodidacte, et cela m'a longtemps pesé. Je me sentais imposteure dans tout mes champs d'action. Mais cela a changé ces derniers temps, en particulier grâce à un homme : mon directeur. Il est aussi autodidacte et multipotentialiste. Il a fait mille choses dans sa vie, qu'il a toutes réussies et de fait, son exemple est redoutable dans les effets que ça a sur moi. Il a confiance en lui et en ses compétences. Une confiance inébranlable qu'il réussit à me transmettre. Grâce à lui, j'ai pris conscience de mes compétences et de la force que représente d'autodidaxie.
    Je te suis sur ce point : en France, le diplôme, c'est sacré. Un "sacré" frein, surtout !

    3. Je suis aussi multipotentialiste. Actuellement, je me passionne pour : l'herboristerie, la musique, le dessin, la broderie, la "magie", la psychogénéalogie, la communication, le web-design et j'en passe ... Ce qui fait que je ne suis experte dans aucun de ses domaines. Enfin, je ne ME SENS experte dans aucun d'eux, mais les interactions que j'ai avec les autres me prouvent qu'en réalité, pour les néophytes dans chacun de ces domaines, je le suis !

    Je pense qu'il faut accepter l'idée qu'il y a des experts, des "poids-lourds" comme tu les nommes, mais que pour autant tu as ta place "en dessous d'eux". En tant que communicante (c'est mon job) je me sens souvent insignifiante, pas experte pour un sou, ridicule face à "machin" ...
    Mais la semaine dernière, j'ai dû montrer mes productions vidéo à deux réalisatrices "expertes". Je n'en menais pas large : je me suis mise à la vidéo il y a un an et demi et je fais ça avec les moyens du bord ... Elles m'ont dit que je faisais un vrai travail de professionnel, que certaines grosses entreprises paieraient cher pour avoir un rendu de cette qualité. Ca m'a scotchée.
    Tout ça pour dire que notre non-expertise n'est qu'une vue de notre esprit. On pense qu'on ne fait pas le poids, mais c'est faux. Et ce que j'adore me dire surtout, c'est que je suis en amélioration constante. Dans dix ans, si mon métier me pousse toujours à faire de la vidéo, je serai capable de réaliser un long-métrage plus que correct de A à Z.

    Bref ... Réflexion passionnante ! Tu m'as donné du grain à moudre et je t'en remercie. Encore une fois, super article !

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    1. Merci mamzelle ! Je suis ravie si je t'ai donné du grain à moudre car c'est bien l'objectif et la raison d'être générale de ce blog haha ! Ton retour est très intéressant et j'approuve ce que tu dis, nous avons beaucoup de similitudes dans nos parcours et façon de penser ;)

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  3. De mon côté, je pense que ce qui intéresse vraiment les entreprises ce n'est pas le diplôme mais avant tout les compétences. La preuve tu connais des gens qui réussissent très bien sans diplôme. Donc je pense que le meilleur moyen de travailler dans un domaine sans avoir le petit papier réclamé par les recruteurs, c'est de démontrer ce que l'on sait faire dans ce domaine et pour ça … il y a des tas d'options ! :p

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    1. J'ai envie de dire que c'est également le cas avec un diplôme, à l'heure actuelle, tu dois être capable d'argumenter et de défendre ton bout de gras …

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  4. De mon côté, j'ai commencé à donné des cours d'astronomie. J'ai longtemps hésité, car je ne me sentais pas légitime non plus. Puis un ami, qui donne des cours de saxo, m'a dit : le but n’est pas d’être le meilleur du monde dès le départ. Le but est de pouvoir AIDER quelqu’un qui s’y connaît moins bien que toi. Tant que tu as des compétences que quelqu’un n’a pas, tu peux lui être utile. Et si la personne veut vraiment apprendre cette compétence, elle sera prête à te payer pour ça. C'est ce qui m'a décidé et pour le moment sur les trois cessions d'atelier que j'ai fais et les 18 participants que j'ai eu , personne ne m'a crucifié pour ne pas avoir de diplôme reconnu ou n'a rechigné à me payer la séance …

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    1. Je trouve que les gens sont globalement moins regardant quand il s'agit de prestations liées aux loisirs … Personnellement, j'adore prendre des cours de cuisine et de mixologie et je ne suis pas trop regardante sur les qualifications, la passion du formateur me suffit, par contre, pour les relations pro, c'est une autre affaire … Même si je suis moi aussi autodidacte et que je suis plus ouverte d'esprit … Comme quoi, on a des habitudes très ancrées ...

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    2. Oui, c'est vrai, je suis d'accord, pour les loisirs, hormis cas spécifiques (pour le sport par ex), je ne suis pas très regardante sur les certifications … Tu travailles dans quoi, Alesya ?

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    3. Je propose des prestations de décoration d'intérieure mais je restaure aussi des meubles et j'anime des ateliers de décoration DIY chez plusieurs partenaires (maison des associations, maison de retraite …).

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  5. Globalement, je trouve qu'en France (parce que pour avoir vécue en Belgique et au Luxembourg, j'ai pu faire une comparaison) on considère les gens qui s’intéressent à plein de choses comme des amateurs, et que pour être crédible et avoir la parole il faut être un expert. Ce qui est devient donc un chemin de croix. Mais j'aimerais quand même dire que c'est pas parce qu'on est multipot'ou slasheur qu'on est obligé d'aborder les choses qui nous intéressent de manière superficielle. Je pense qu'il faut plutôt songer à combinez nos besoins, nos intérêts et nos compétences pour se diriger vers le domaine qui nous animera et qui fera de nous un expert. Comme ta kiné qui est devenue une spécialiste du bien-être ! C'est plus facile quand on sait faire le lien entre tout ce qui nous anime mais il y a toujours une trame, une constellation dans tout ce qu'on fait ! :)

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