Humeurs | Un jour ... j'ai décidé de transformer les épreuves en opportunités.

By février 21, 2017




Au cours de notre vie, il se produit de nombreux événements indépendants de notre volonté. Rupture, maladie, chômage, deuil ... En ce moment, je me sens souvent perdue, démotivée. Parce que mes efforts ne semblent mener à rien. Parfois, en me levant le matin, j'ai vraiment l'impression d'être au fond du trou, que j'ai tout essayé pour m'en sortir et que je ne sais plus sur quel fil il faut tirer en premier pour m'en sortir. 

Dans les moments de gros blues, je m'emporte contre ce système qui m'oblige à gaspiller du temps et de l'énergie dans de futurs faux espoirs. J'ai  sans cesse l'impression d'être dans un labyrinthe rempli de chemins qui ne mènent à rien. Je tente une nouvelle approche, une nouvelle bifurcation et hop, encore un cul de sac. Quand on en enchaîne autant que moi, arrive un moment où on a envie de s'asseoir, de pleurer un bon coup et puis de laisser tomber, parce que de toute façon, c'est ainsi et on ne peut plus rien y faire. Sauf que, tout au fond, il y a une petite voix qui te dit que si tu te laisses happer maintenant, si tu restes assis au milieu de ce labyrinthe, c'est bien plus que ton énergie que tu vas y perdre. 

Et puis je me suis souvenu d'une phrase qui disait " donne moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d'accepter celles que je ne peux pas changer, et la sagesse de distinguer entre les deux ". Je fais tout ce que je peux pour améliorer ma situation. Je me soigne au mieux et je fais toutes les démarches possibles pour retrouver un travail, alors pourquoi devrais-je continuer à me martyriser comme ça ? 

Oui, le chômage et la maladie sont d'éternels défis, mais pourquoi ne pourraient-ils pas être autre chose ? Comme une  merveilleuse expérience d’apprentissage et de découverte de moi-même ? Sans ces deux épreuves, je n'aurais jamais étudié les enseignements bouddhistes. Sans le chômage, je ne me serais jamais mise au scrapbooking. Sans la maladie, je ne me serais jamais intéressée aux médecines naturelles. Et j'ai au moins une dizaine d'exemples du même acabit. 

Nous vivons dans un monde plein de merveilles et de concepts, qui ne demandent qu’à être découverts. Qui plus est, la technologie actuelle nous permet d’avoir accès à toutes les informations que nous ne voudrions avoir. Alors pourquoi ne pas profiter de cette période pour apprendre ? La meilleure chose à faire n'est elle pas simplement de faire quelque chose, au final ?  Pas forcément quelque chose de grandiose, pas forcément quelque chose de compliqué. une nouvelle recette. Coudre un bouton. Faire une séance d'essai dans une salle de sport. L'important n'est- il pas de tout simplement agir ? De rependre un minimum la main sur le quotidien ? 

Pour débuter dans cette nouvelle voix, je me suis mise à faire des Moocs. Je fais des moocs de développement personnel, des moocs en décoration d'intérieure, en communication ... dès qu'une chose m'intéresse, j'essaie de creuser un peu plus la question. Ce fut le cas, très dernièrement, en lisant deux numéros de "Management" chez ma kiné. Depuis, je suis passionnée par tout ce qui touche aux nouvelles méthodes de travail, au bien-être dans l'entreprise, aux nouvelles techniques de management, par le fonctionnement des start ups ... Comme quoi, on ne sait jamais où quelque chose peut nous conduire. 

Demain qui sait, j'apprendrais peut-être l'art floral, je me lancerais peut-être dans l'écriture d'une comédie romantique, je me mettrais à la broderie, ou peut-être que je m'intéresserais aux enseignements du TAO. L'important c'est de savoir ce que je voudrais apprendre aujourd'hui. L'important c'est d'accepter le défi pour repousser mes limites et de voir quel enseignement je pourrais tirer de cette expérience. Pour que, chaque jour, je sois meilleure que celle que j'étais la veille. Je ne peux pas contrôler la vie et ses aléas. Mais je peux choisir la manière dont je réagis à tout ça. Je peux continuer de la voir comme un cycle continu d’angoisses et d’injustices ou je peux choisir de la voir comme un flux constant et débordant de connaissances et une occasion incroyable de devenir chaque jour une meilleure personne. 

Alors, dorénavant, je me demanderais chaque matin en me levant, quelle est la chose que je souhaite apprendre aujourd’hui. 





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14 Comments

  1. Tu as tout à fait raison !
    Je suis passée par une période de chômage, et en fait, plutôt que d'être une plaie (bon, un peu quand-même) ben c'était sympa ! Ca m'a permis de faire plein de choses que je n'aurais jamais fait sans ça ! Et de découvrir plein d'autres choses aussi.
    Et la maladie ... C'est pareil. Même si on préfère toujours s'en passer !

    Courage, ces périodes vont passer. Et tu en sortiras grandie, tu auras appris de nombreuses choses essentielles. Les épreuves servent aussi à ça et elles peuvent parfois être bénéfiques, même si on le voit bien plus tard ... ;)

    En tout cas tu as raison, positives !

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    1. Je crois qu'on a pas le choix .. en tout cas, moi, je ne l'ai pas parce que sinon je retourne à la case dépression et ça ... c'est juste pas possible. Une période de chômage, ça va, moi c'est la deuxième en moins de deux ans, de plus de six mois, au bout d'un moment, tu désespères un peu ...

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  2. Ton article donne à réfléchir. Je m'y retrouve beaucoup. Personnellement, j'ai beau être bien occupée en ce moment, il m'arrive quand même de déprimer/angoisser, quand je réalise que malgré tous mes efforts, je n'arrive pas à décrocher un job stable qui me permettrait de m'épanouir.
    J'ai déjà testé les MOOCs et j'avais vraiment apprécié l'expérience (d'ailleurs, j'aimerai en faire d'autres, faut que je regarde). Sinon, j'aime bien utiliser mon temps libre/d'inactivité pour progresser en langues étrangères, avancer mes écrits, lire et regarder des documentaires sur certaines périodes de l'Histoire ^^ C'est important de garder un esprit curieux, il y a tant de choses à apprendre et à découvrir !
    Des bisous ma Didou ❤

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    1. Si tu as un peu d'économies, je te conseille les cours de Weelearn, ils sont super bien fait (j'en ai déjà fait deux avec eux) et parfois sur Groupon il y a des packs de cours à tarifs intéressants ( j'ai pris ceux en décoration et en home staging chez eux, sur la plateforme yes you learn, mais avec le pack, tu peux choisir : couture, guitare, dessin, photo ... y a pleins de choix, c'est top et la réduction est intéressante). Au moins, comme ça, j'ai aussi des choses à raconter à mon homme quand il rentre du boulot x)

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    2. Oh, merci pour les infos :D !
      Haha c'est sûr :)

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  3. J'ai connu ça aussi, directement en sortant des études. Pendant deux ans. Viens un moment où tu finis par abandonner l'idée de trouver un job. Heureusement, j'avais d'autres réseaux (le sport, les amis, la famille, mon atelier de céramique..) pour m'aider à garder une vie sociale, un rythme ... Pour ça, Eperney, c'est une ville super. Il y a beaucoup d'activités. J'allais aussi à des conférences, organisées à l'Université du temps libre. C'était assez chouette. Sinon, je lisais aussi beaucoup. J'allais à la bibliothèque et je creusais parfois des sujets abordés lors des dites conférences. Le chômage c'est pas évident, ça je le sais, pour ta maladie, je ne peux pas me prononcer mais tu as raison quand tu dis qu'on peut toujours choisir la manière dont on aborde un problème ...

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    1. Oui, c'est vrai qu'il faut cultiver plusieurs réseaux. M'enfin, la famille, les amis, ne sont pas toujours dispo et puis on a pas tous les moyens de se payer le sport ou des loisirs quand on est au chômage ...

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  4. C'est sûr que c'est plus sympa de voir le chômage comme une période de transition, une parenthèse ou encore un tremplin vers autre chose.... il n'empêche que, malgré la crise et le fait que beaucoup de gens perdent leur travail, les mentalités là dessus n'ont pas encore évoluées. Ceci dit, tu as raison de profiter de cette période pour faire des choses nouvelles. Ne dit on pas que la chance sourit à ceux qui font ? Faire c'est grandir, apprendre, et risquer d'avoir sa chance.

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    1. Ah ça ... on sait tous que si je suis encore chez moi c'est parce que je suis une feignante doublée d'une incompétente x). Et non pas parce qu'il y a une crise économique mondiale, des secteurs de boulot complètement bouchée, des demandes aberrantes de la part des employeurs sur certains postes, tout ça ...

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  5. J'aime beaucoup ta vision de voir les choses et c'est justement ce que je me dis lorsque c'est pas trop top.
    J'ai un maux chronique et depuis quelques temps, j'arrête de pester dessus et de voir ce que ça m'a apporté: la découverte des médecines naturelles.

    En faîte, je me dis que peut-être mon corps / mon âme me crée des problèmes non pas pour que j'en souffre mais pour me mener sur un chemin qu'il a en tête parce que je découvrais de nombreux trésors dessus. =)

    ça positive de fou quand je me dis ça!

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    1. Alors pour commencer, ton site est super chouette, dès que je pourrais me poser, je vais le lire en long et en large !

      Ensuite, bienvenue sur mes chroniques et merci pour ce gentil petit message.

      Oui, je suis bien d'accord avec toi, le corps doit parfois nous parler, mais par moment, ce n'est pas facile à décoder ...

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  6. Oui, toutes les épreuves peuvent être transformées en " opportunité". A quelque chose malheur est bon .. Les problèmes sont le déguisement préféré de l’opportunité. Quantité de citation vont dans ce sens ... Pour ma part, si je n'avais pas autant souffert en pma, on n'aurait pas fait de demande d'adoption, et je n'aurais pas mes deux loustics. Si mon homme n'avait pas été muté, on n'aurait pas découvert la joie que c'est de vivre en Allemagne. Et ainsi de suite ... On ne le voit pas toujours tout de suite, mais globalement, on ressort toujours grandis de nos épreuves ...

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    1. On cherche tous à éviter la souffrance, c'est humain, alors quand on nous dit qu'en plus, elle peut être utile, c'est bon à être interné lol. Mais tu as raison, souvent on en ressort grandis.

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  7. La reconnaissance pour tout ce qui nous arrive, les bonnes comme les mauvaises choses, est la base de la recherche de la plénitude, du véritable bonheur. Même les situations qui nous font du mal méritent une certaine reconnaissance, puisqu’on y trouve la base de notre épanouissement intellectuel, émotionnel et spirituel...Une souffrance à partir de laquelle on peut débuter des changements transcendantaux pour créer une meilleure version de soi-même. Je le constate de plus en plus dans le cadre de mon travail ...Ici on appelle ça la croissance post-traumatique .. je te laisse faire des recherches dessus ! :)

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